Tadoussac raconte son histoire

Tadoussac a célébré ses 400 ans en l’an 2000. Une simple promenade dans le village dévoile d’emblée au visiteur la richesse de son patrimoine. Laissez-vous guider par un circuit patrimonial qui vous ouvre les yeux sur les premiers contacts entre autochtones et explorateurs européens, les débuts de la Nouvelle-France et tout ce qui a contribué à construire l'âme du village. 

Un peu d'histoire

À la confluence du Saint-Laurent et de la rivière du Saguenay. Tadoussac et ses proches environs constituaient un lieu de rassemblement et un carrefour d’échanges entre Premières Nations, présentes sur le territoire depuis 8 000 ans. Ces cours d’eau majeurs ont permis aux explorateurs et aux commerçants venus d’Europe de pénétrer le continent. Dès le XIVe siècle, les autochtones ont commercé avec les chasseurs basques de baleines et les pêcheurs bretons de morue.

En 1535, alors qu’il remonte le Saint-Laurent, Jacques Cartier est saisi par sa beauté du site et jette l'ancre dans la baie pour le visiter. Pierre de Chauvin y construit un poste de traite de fourrures en 1600, le premier bâtiment de la Nouvelle-France. En mai 1603, Samuel de Champlain scelle tout près de Tadoussac une alliance entre les Français et les peuples autochtones. Il s’agit d’une entente commerciale, militaire et d’établissement qui ouvre la voie à la fondation de Québec cinq ans plus tard.

Après avoir vécu du commerce des fourrures, de la pêche et de la chasse à la baleine, puis de l’industrie forestière, c’est en 1864 que le village construit le premier hôtel pour accueillir les villégiateurs estivaux. Depuis, le tourisme constitue un pilier de la vie socioéconomique locale et régionale.

Circuit patrimonial 

Parmi les sites patrimoniaux qui peuvent être visités, ou simplement accessibles au public, citons la Petite chapelle (ou « chapelle des Indiens »), l’Hôtel Tadoussac (ou « le Grand Hôtel ») et le Poste de traite Chauvin. La cale sèche garde son caractère historique bien vivant, car elle fonctionne de manière identique depuis 1932, l’année de son aménagement et de l’installation d’un chantier naval fort dynamique.

Des activités d’autrefois sont évoquées ici et là dans le village, notamment par des panneaux d’interprétation. Comme à la pointe de l’Islet où se rencontraient les chasseurs de bélugas, les pêcheurs et les navigateurs. Quand on se trouve sur le quai, on peut imaginer les croisiéristes débarquant des « bateaux blancs » pour une importante escale au village. Dans les rues, on admire des maisons centenaires.

Bonne visite!